Hello les dragons! Pour la 2ème étape de sélection du PLIB, il nous fallait choisir 25 titres parmi les 80 disponibles, je vous propose de découvrir ici ma sélection!
Attention, c’est parti pour le PLIB2022!!! Cette fois-ci encore, je suis jurée, mais je fais bien les choses cette année et je ne rejoins pas le PLIB en cours de route! Ce qui veut dire que j’ai du voter pour les 80 premiers sélectionnés!
Pour ceux que ça intéresse (si ça vous aide dans vos votes ou si vous êtes curieux), voici ma liste:
Aujourd’hui je vous parle d’une de mes dernières lectures, qui était parfaite pour le Pumpkin Autumn Challenge: Kaela, le 1er tome de la saga des Métamorphes de Jérôme Taxa! Il s’agit ici d’une chronique monétisée, mais pas d’inquiétude, vous le savez, je garde toute mon honnêteté 🙂
Commençons par le commencement: Kaela, qui est quand même le personnage principal de ce livre! La pauvre, ça ne commence pas facilement pour elle, vu qu’on la retrouve en plein cauchemar. Quand elle dort tout d’abord, mais très vite dans sa vie réelle aussi, alors que ses parents sont attaqués et que sa mère est la seule à rentrer à la maison. Ensemble, elles vont donc fuir et se retrouver chez la tante de Kaela: Selina (un perso secondaire que j’aime particulièrement). Et là, l’univers de Kaela s’effondre: elle découvre que les métamorphes existent, et que sa famille en fait partie! Bien qu’elle est du mal à y croire au début, Kaela doit se faire une raison quand elle démarre dans sa nouvelle école, spéciale métamorphe.
J’ai aimé l’originalité des espèces représentées ici, on s’éloigne des loups garons, ou même des transformations habituelles, vu qu’ici, au delà des loups ou des chats, on trouve aussi des veuves noires, des chouettes, des serpents et j’en passe! J’ai beaucoup aimé cette première originalité du roman, qui faisait qu’on avait vraiment l’impression de découvrir quelque chose de différent!
Et l’univers que découvre Kaela n’est pas du tout repos: car si les métamorphes font tout pour préserver leur secret, elle va vite se rendre compte qu’ils forment aussi une société un peu archaïque, et où chaque famille attend juste un faux pas des autres. Assez étrangement, le grand méchant loup, c’est ici les chauve-souris, qui ont tenté de prendre le pouvoir il y a plusieurs siècles. Défaites par les veuves noires, elles sont heureusement maintenant disparues. Et les veuves noires règnent sur les différentes communauté d’une main de fer.
Alors que Kaela navigue les différents groupes sociaux de son lycée, se fait des amis de toutes espèces, et tente de trouver sa place entre les tensions qui peuplent les couloirs de l’école, elle va aussi tenter de maitriser ses différents pouvoir de métamorphe. Car oui, les métamorphes, au delà du fait qu’ils peuvent changer de forme, possèdent aussi différents pouvoirs: télékinésie, communiquer avec les animaux de leur espèce, pouvoir psychique ou encore ombrologie, ils peuvent – avec plus ou moins de talents – utiliser ces habiletés. J’aurais bien aimé un peu plus de substance autour de l’usage de ces pouvoirs. Oui on voit Kaela qui tente de les apprendre, mais il me manquait un petit quelque chose à ce niveau.
Au fil des pages et des semaines (le livre se déroulant sur toute l’année scolaire, on fait parfois de petits bonds dans le temps), la situation se gâte pour la jeune fille: la disparition de son père, la découverte de secrets dans la communauté, ou encore le fait que certains évènements vont lui mettre la plupart de ses camarades à dos… ce n’est pas une année facile pour elle. Et certains sont prêts à tout pour préserver les secrets et maintenir le statu quo… ce que Kaela va découvrir au péril de sa vie.
Malgré ses 600 pages qui peuvent faire peur, je n’ai donc eu aucun mal à me plonger dans ce livre: découverte du monde dur (très dur) des métamorphes, actions qui se multiplient, points de vue qui alternent, tout cela rend le roman très dynamique, et on ne voit pas la pages filer!
Je dirais cependant que quelques détails m’ont gêné: certains choix de vocabulaire (black 1 fois et Amérindiens plusieurs fois), le fait que la forme négative soit tronquée dans les dialogues (arggggg) et que parfois certaines réflexions ou passages fassent ressentir que l’on a un roman écrit par un adulte se mettant à la place d’ado (ex: une histoire de donner son 06).
Au delà de ces aspects de « forme », comme je vous disais, l’histoire m’a bien captivée, tout comme l’univers qu’on découvre et les différents enjeux politiques qui se mettent en place! Bien hâte de lire la suite!
Et voilà ma dernières chronique pour le PLIB 2021, un peu au dernier moment, mais qui est surpris hein? Je finis ceci-dit sur une très bonne note avec La ville sans vent de Éléonore Devillepoix!
Dès les premières pages j’ai été captivée par l’univers de ce roman, par les différents peuples qu’on découvrait, les strates sociales… et les inégalités bien sûr (vous vous en doutez, les femmes doivent encore se battrent!) ! En plus on commence fort avec un meurtre, celui du mentor de Lastyanax (on dirait un nom de médicament pour… je suis sûre que vous voyez!) qui va lui offrir la chance de briguer l’un des hauts postes de la ville. Déjà, pas mal de questions se posaient ici, notamment le pourquoi? et le qui?
Mais j’ai encore plus aimé suivre le point de vue d’Arka, que l’on découvre dans une situation assez dangereuse, perdue en pleine montagne, et qui pourtant s’en sort grâce à son intelligence mais aussi une magie assez intrigante. On a très vite envie d’en apprendre plus sur elle, sur son histoire, et sur les liens que l’on perçoit peu à peu entre les différents protagonistes. Avec elle aussi, les questions se multiplie, qui est-elle vraiment? d’où vient-elle? quelle est sa destinée?
Il y a aussi Pyrrha, qui justement doit se battre pour prouver sa place et défendre le droit des femmes aux positions de pouvoir! Un personnage intéressant, mais c’était frustrant aussi de voir tous les obstacles sur sa route!
Et bien sûr, vous vous en doutez, dans la ville d’Hyperborée, ce n’est pas les complots, les manipulations politiques et les secrets qui manquent! Un univers fascinant, que l’on navigue avec nos personnages, qui petit à petit apprennent à se connaitre, en quête de réponses. Je n’ai pas été fan de tous les aspects des relations qui se construisent dans ce livre (un peu de toxicité sur les bords), mais il y avait quand même du bon!
Il y avait donc vraiment tout ce que j’aime dans un livre: de la magie à explorer, un univers bien unique avec ses particularités bien définies, des réponses à trouver et en plus une écriture qui vous embarque sans difficulté dans l’histoire!
Des bisous pailletés,
Elise
» À dix-neuf ans, Lastyanax termine sa formation de mage et s’attend à devoir gravir un à un les échelons du pouvoir, quand le mystérieux meurtre de son mentor le propulse au plus haut niveau d’Hyperborée.
Son chemin, semé d’embûches politiques, va croiser celui d’Arka, une jeune guerrière à peine arrivée en ville et dotée d’un certain talent pour se sortir de situations périlleuses. Ça tombe bien, elle a tendance à les déclencher…
Lui recherche l’assassin de son maître, elle le père qu’elle n’a jamais connu. Lui a un avenir. Elle a un passé.
Pour déjouer les complots qui menacent la ville sans vent, ils vont devoir s’apprivoiser. »
Cette semaine on s’attaque au troisième finaliste du PLIB, qui malheureusement ne m’aura pas convaincue non plus: la Princesse au visage de nuit!
Suite à l’accident de ses parents, Hugo retourne dans son village qu’il a quitté il y a très longtemps et de façon assez mystérieuse. On va dire que Hugo n’avait pas trop de raisons de revenir, ses parents l’ayant maltraité toute son enfance jusqu’à ce qu’il soit finalement placé. Ou, jusqu’à ce qu’il parte dans les bois avec ses amis chercher la princesse au visage de nuit et qu’elle exauce son vœu? Difficile à dire car Hugo a perdu la mémoire quand à ce qui aurait pu se passer dans la forêt.
Et c’est là, 20 ans plus tard, qu’il pourrait bien faire lumière sur ce qui s’est passé, à ses risques et périls! Il découvre alors que ses parents auraient pu être assassinés, et alors qu’il préfèrerait tout laisser derrière lui et rester à Paris avec ses amis, le fait que ses empreintes soient trouvées sur la scène le forcent à revenir à son village. Et des choses étranges se passent dans les bois…Vous l’aurez compris, ce n’est pas un livre particulièrement joyeux.
Dès les premières pages, on a l’impression de cette ambiance étouffante, oppressante, ou chacun garde des secrets. On y plonge complètement, avec une écriture agréable, alternant entre présent et passé en countdown jusqu’au solstice d’été, bien que parfois un peu manquante sur le côté « poétique » j’ai envie de dire. J’aurais aimé pouvoir encore plus frissonner durant ma lecture, me sentir plongée à 200% dans ces bois mystérieux…
Ce livre, contrairement aux autres plus fantasy, penche de côté fantastique: tout au long des pages, on se questionne au côté d’Hugo sur ce qui est vrai ou non, si il y a bien un être qui hante les bois, ou juste les cauchemars des enfants. Est-ce un humain ou la princesse qui a assassiné ses parents?
Mais, tout comme dans Rouge, mon problème c’est que, si je peux aimer les ambiances sombres et oppressantes par moment (surtout en automne), la noirceur humaine me pose plus de problème. Et là, encore une fois, on en a à foison. Un peu trop pour moi. J’aurais préféré en savoir plus sur la Princesse au visage de nuit, que le côté sombre et angoissant vienne de l’environnement plutôt que des hommes. Mais ça, c’est très personnel haha, je sais que d’autres adorent!
Des bisous pailletés,
Elise
» Dans les bois vit la princesse au visage de nuit ; ses yeux sont des étoiles et ses cheveux l’obscur. Hugo, enfant violenté par ses parents, s’est enfui avec ses amis dans la forêt, à la recherche de la princesse au visage de nuit, qui exaucerait les vœux des enfants malheureux… Il est ressorti du bois seul et sans souvenirs, et a été placé dans une famille d’accueil. Vingt ans plus tard, alors qu’il a tout fait pour oublier son enfance, Hugo apprend la mort de ses parents. Mais, de retour dans le village de son enfance, il découvre que ses parents auraient été assassinés, et d’étranges événements se produisent. La petite voiture de son enfance réapparaît comme par magie. De mystérieuses lueurs brillent dans les bois. Les orages soufflent des prénoms dans le vent.«
Cette semaine je vous parle d’un deuxième finaliste du PLIB, qui a vraiment été une superbe surprise: Rocaille!
A la lecture du résumé, je n’étais pas hyper emballée par ce livre, ça me semblait un peu sombre pour moi… et puis j’ai lu les premières pages, l’éveil de Grésill après son assassinat et BAM j’étais accrochée. La plume de Pauline Sidre m’a tout de suite convaincue, dépeignant un univers dur, aride, de poussière, ainsi que des personnages qui peuvent l’être tout autant. Mais tout comme la magie des rois verts, créant des plantes, légumes et fruits, permet de survivre, il existe au coeur de ces personnages une douceur. Qui s’exprimera de façon différente dans le récit, à travers l’amour compliqué pour un frère, une nouvelle amitié, ou un amour naissant, mais bien là.
J’ai beaucoup aimé ce mélange, cette fracture entre l’opulence des rois et de la verdure, contre un univers où tout manque et où la survie n’est jamais garantie. L’écriture est très visuelle aussi, on s’imagine très bien chaque aspect du récit.
L’autrice est aussi très forte pour nous emporter dans son récit, à l’aide de différents points de vues, en particulier celui du magistre, dernier possesseur de magie, qui va s’associer (un peu contre son grès) à un roi ressuscité pour l’aider à reconquérir son trone.
Un récit d’ailleurs fort bien construit, avec complots royaux, magie presque disparue, et surtout, d’où vient ce pouvoir des rois verts, comment en ont-ils acquis la capacité? et méritent-ils vraiment de l’avoir, au détriment de la population?
Vous l’aurez compris, j’ai vraiment été surprise et captivée par Rocaille!
La fin des votes pour le PLIB2021 approche et il est donc temps de vous partager mon avis sur les finalistes! Le plan: en poster un par semaine d’ici la fin de la période de votes! On va essayer de s’y tenir :p
Je vous ai déjà parlé de Steam Sailors il y a un moment, donc je ne vais pas refaire un article dessus, et me concentrer sur les 4 autres, en commençant par Rouge de Pascaline Nolot!
Cette année, j’ai lu 3 réécritures du Petit Chaperon Rouge, c’est assez fou, je ne sais pas ce qui s’est passé haha! Et hélas, à part une, ça c’est plutôt mal passé. De base, je ne suis pas du tout fan d’horreur, sous aucune forme que ce soit. Les livres horrifiques, avec des éléments gores ou choquants, qui montrent le pire de l’homme, ce n’est vraiment pas mon genre. Et Rouge tombe dans cette catégorie malheureusement.
Je comprends l’idée du livre, ce qu’il veut transmettre, avec une héroine vraiment unique, mais pour moi ça ne passe pas. Je ressors comme traumatisée de ce genre de lecture, j’ai du sauter des passages car je n’étais juste pas capable de lire par exemple un viol comme cela été narré.
Je ne serais même pas capable de vous en dire plus sur le livre, tant l’ambience m’a mise mal à l’aise… je n’ai même pas réussi à le finir :O
Donc bon, vous vous en doutez, je ne vais pas voter pour lui! Par contre, si vous voulez voir l’avis d’une personne qui l’a adoré, c’est ici!
Hello tout le monde! Ça y est, le temps est venu pour le Pumpkin Autumn Challenge. Et pour moi, il s’agit de la 5ème édition!!! Déjà 5 ans c’est incroyable, et chaque année je suis de plus en plus impatiente!! Et en 2021, le thème est vraiment encore plus génial: Le grenier des mystères! Comme toujours, ma PAL est bien trop garnie, donc je préfère parler d’ « inspirations » de lecture car je sais très bien que je ne vais probablement pas tout lire! Mais je vais faire au mieux 😉 Et puis ça m’aide aussi à mettre mes chroniques/notes au fur et à mesure haha!
Hellooooooo… je n’ose pas trop le crier haha, après plusieurs mois d’absence me voilà qui revient en catimini! Ça fait un moment que je voulais reprendre le blog, mais avec ma chaine Youtube (d’ailleurs n’oubliez pas d’aller m’y suivre!), le compte insta et tout ça, je ne trouvais pas le temps.
J’avais aussi peur que le contenu soit un peu trop répétitif, donc j’étais à la recherche d’idées. Je n’ai toujours pas eu de coup de génie mais, je me suis dit que j’allais commencer simplement, en mettant en lumière une traduction française qui mérite plus de visibilité: Attention Spoiler de Olivia Dade!
J’ai lu cette romance en VO l’an dernier et je l’avais ADORÉ. C’est peut être ma romance contemporaine préférée de tous les temps (rien que ça haha). Il y avait vraiment pas mal de tropes que j’aime en romance:
du slow burn
le fait que l’action se passe autour d’une fandom (en plus ici rattachée à la mythologie grecque, que demander de plus!)
les discussions en ligne
un personnage féminin gros et qui s’aime comme elle est
des scènes de sexe bien olé olé
un personnage masculin bien bien loin des clichés de masculinité toxique
Bref, je pourrais continuer à lister les raisons qui m’ont fait adorer l’histoire d’April et Marcus (bon allez encore une: l’âge des personnages qui ont plus de 30 ans FOR ONCE), mais il faut bien que je vous laisse découvrir par vous même le bonheur qu’est ce roman.
Donc foncez, sans hésiter, c’est une petite pépite, et il vient de sortir cette semaine en français! Mais si vous préférez la VO comme moi, vous avez encore plus de choix de couvertures 😛
De mon côté, j’attends avec impatience la prochaine romance de l’autrice qui sort plus tard dans l’année, je vais me jeter dessus je vous le dis 😉